A bon écouteur Lyrics

A bon écouteur Lyrics by LARTISTE

J’ai pas de grand frère dans la tess (non)
Je triche pas les chinois en attestent (wallah)
J’ai pas des suceurs dans la presse
Aucune de leurs plumes dans les fesses
ego ego, je crois que t’as tilté
Ici ça pue comme au shildo
Le game connaît ma libido
Je l’ai tellement ken derrière le rideau

J’ai pas la chance du débutant
Ou celle du fils du député ou
celle de ces fils de putain, non
Moi, je ne sais pas sucer, ouais
Je connais que le charbon, la pluie, la galère
Je connais pas le pardon, t’as vu mon salaire
Je vais pas jurer sur la vie de ma mère
Je vais juste le faire pleurer et me taire
Combien de fois j’ai pensé à l’enfer ?
Mais l’enfer, c’est les autres et je dois les tuer
Mais si je les tue, moi je vais en enfer
Donc je sais plus quoi faire, je sais plus où me situer
Je m’suis habitué à la haiss
Je me suis fait pote avec le stress
Trop d’HC dans le « s » mais t’inquiète, jamais de seize.

Ils mettent à nous de bons repères, de brigands
Depuis que j’ai percé, elle s’est débridée
Si je l’ai ken, c’est que j’étais intrigué
De voir une conne aussi imprudente
Tourne pas ici, y’a que des loups
Il y a rien pour toi (il ya rien pour toi)
On a grandi en mode chelou, c’est n’importe quoi
J’n’ai que le ciel comme limite
Ça me fait du bien qu’on m’imite
J’suis père de famille et je milite
pour la survie de la mif
Et jamais la mif ne trahit
Et si tu l’as fait, fils de pute
Beh c’est bien ton sang qui jaillit ouais

Faut que je me concentre, je veux pas de chaleur humaine
Garde ta chaleur humaine
Chaque fois qu’je prends un re-fre dans mes bras
C’est soit il me trahit, soit j’attrape un rhume
Et d’où viennent les rumeurs ? Souvent de l’intérieur
L’ennemi est inférieurmais son vice est sérieux
Donc je remets de la Poli dans le gobelet
La saison d’El Chapo dans la tablette
Et j’me dis qu’on a tous des faiblesses
Donc le patron, mon ami, t’as beau l’être
T’as beau l’être, t’as beau l’être
On va t’niquer quand même
On va t’niquer quand même
même avec s’hour de grand-mère
Bénie la terre qui recouvre mes frères qui sont partis trop vite
Bénie la terre qui recouvre mes frères qui sont partis trop vite

Lartiste, bébé, Bondy Nord, 93 sur un piédestal
Nous aussi, on fait l’tour du Monde, nous, on oublie jamais l’escale (l’escale)
Passe à la maison (vas-y, j’arrive), oui je passe à la maison

J’ai la street dans le cœur, mais le bled y est aussi
J’suis bien ici (ouh ouais)
Quand j’étais p’tit, je riais ici
Donc je veux qu’on m’enterre ici
Paris, la nuit, je ne connais plus     
La nuit, j’sors plus, une chose est sûre
C’est qu’y’a toujours autant d’tes-pu, autant d’luxure
Même si dehors, c’est la pénurie
Que dans les fours y’a plus de bédo
Il lui faut son sac, il lui faut son caniche
Quitte à te mettre le quartier à dos
J’reconnais plus mes p’tits re-fré, les bolloss reçoivent des colis
Un jour, ils vont légaliser, il nous restera plus qu’la police
Et j’parle de moi, des enges, la vérité dérange
Ça te paraît étrange
Un démon ou un ange, une merde ou une légende
Il y’a qu’les faux qui demandent, on m’regarde comme si j’étais mal pé-sa
Si t’es pas au courant, y’a trop d’ignorants, mais le plus écœurant, ouais, c’est le silence
Et sur le continent, y’a plus d’eau courante
Mais ces bâtards gardent le mapesa
Pesa bongo, Omar Bongo et les dictatures
Si y’a plus d’bédo, y’a plus d’bédo, ça bicrave la pure
Tant qu’y aura l’esclavage en Mauritanie, mes re-fres voudront rejoindre l’Italie
Que la banlieue se met à l’heure de Cali, nos blases entre parenthèses, en italique
Nos blases entre parenthèses, en italique (les derniers seront les premiers)
Parce qu’ils nous ont fait grandir dans la panique (dans le grenier)
On s’entre-tue et sans respect (on s’entre-tue mais sans respect)
Mais lequel d’entre nous va rester ? (Lequel d’entre nous va rester ?)
Aucun (aucun), aucun, sois en sûr
Putain (putain), frangin (frangin), quelle aventure
J’ai pas de grand frère dans la tess, je triche pas
Les Chinois en attestent (wallah)